Fugue en Italie

Fugue en Italie
L’odeur du café froid
Des matins solitaires,
Un halo de tabac
Perdu dans la lumière.
Comme un baiser volé,
Comme un parfum de femme,
Le temps s’est arrêté
Sous le ciel de Toscane.
Dimmi como amarti
Dimmi como baciarti
Ses lèvres encore mouillées
Ont comme un goût de sel.
Sa peau brune et bronzé
Rêve d’amour au soleil.
La Méditerranée
Devient le terrain de jeux
D’un millier de voiliers
Aux voiles blanches et bleues
Dimmi como amarti
Dimi como baciarti
Viens et serres-moi plus fort.
Sans penser à demain,
Je veux sentir ton corps
Allongé près du mien.
A l’ombre des regards,
Oublier qui je suis,
Sur deux notes de guitare :
« Une fugue en Italie ».
Julia Paris, 17 avril 2017