Les amants séparés

Les amants séparés
Heureux les amants séparés
Ne vivant que pour se retrouver
Ignorant ce monde trop las
Ils ne se perdent pas mais se cherchent
Dans l’ivresse du même combat
Le temps nait de leurs promesses
Pour n’être deux ils ne sont qu’un
Dans la richesse de leur destin
Car du murmure trop étouffé
D’un cœur qui prie sans plus prier
De l’ancien rire nait une larme
Perlant aux yeux comme un défit
Elle meurt aux lèvres comme l’idéal
De tout ces amants interdits
Pour n’être deux ils ne sont qu’un
Dans la richesse de leur destin
Et comme quelques rois déguisés
Dont l’orgueil n’est pas vanité
Au temps des silences assassins
N’existe que l’ombre de leurs promesses
Pour glorifier en lendemains
Ces heures vides de leur détresse
Julia Paris, 9.08.2012